Traitement médical et compléments alimentaires : comment les cumuler ?
Dans quelles mesures peut-on cumuler traitement médical et compléments alimentaires ? Chacun de ces produits a un objectif spécifique et sont tous deux complémentaires. Pour les cumuler sereinement, il convient simplement de respecter quelques principes et règles de bon sens.
Différences entre les médicaments et les compléments alimentaires
Rappelons tout d’abord ce qui différencie un médicament d’un complément alimentaire. Le premier est destiné à prévenir, traiter ou guérir une maladie, le second est un produit destiné à apporter des nutriments ou des substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique, dans le cadre d’une alimentation équilibrée. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter cet article : l’ensemble des différences qui existent entre les compléments alimentaires et les médicaments.
Traitement médical et compléments alimentaires : les règles à prendre en compte
Tout d’abord, cela dépend des médicaments et des compléments alimentaires en question, ainsi que des doses et des posologies de chaque produit. C’est la raison pour laquelle il est recommandé de discuter de l'utilisation de compléments alimentaires avec votre médecin ou votre pharmacien, surtout si vous prenez déjà des médicaments. Ensuite, il est important de respecter les posologies et les conseils d’utilisation mentionnés sur les emballages des compléments alimentaires, notamment pour ne pas s’exposer à un surdosage de vitamines et/ou de minéraux. Enfin, la clé est aussi de continuer à prendre soin de son hygiène de vie en termes de sommeil, d’alimentation équilibrée et d’activité physique régulière.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) souligne que pour consommer des compléments alimentaires, il est important :
- d’éviter des prises prolongées, répétées ou multiples au cours de l’année sans demander conseil à un professionnel de santé ;
- de respecter scrupuleusement les conditions d’emploi fixées par le fabricant, responsable de la sécurité des produits qu’il commercialise ;
- de signaler à un professionnel de santé tout effet indésirable survenant suite à la consommation d’un complément alimentaire ;
- de privilégier les circuits d’approvisionnement contrôlés par les pouvoirs publics.